Tout d’abord, je suis consterné par son traitement médiatique en France. J’écoutais France Info ce matin et je me serais presque cru à l’élection présidentielle… française !
Étrange, non ? Quand les Chinois ou les Russes choisissent leur président, on nous sert quelques articles dans la presse et on fait un reportage aux journaux télévisés du soir. Quand ce sont les États-Unis, on nous prie presque d’être des électeurs du bon camp, mais, sans droit de vote, seule notre opinion à même d’influencer les électeurs américains compte.
Ensuite, je vois les photos de Trumps, toujours à son désavantage et celle d’Hilary Clinton, toujours pimpante.
Que dire de la façon de présenter Trump qu’on exhibe comme un malade mental instable tandis que son opposante est, elle, une femme intelligente, expérimentée et bien sûr pleine de bon sens. N’oublions pas que Donald Trump a quand même remporté des primaires américaines… il ne doit sans doute pas être aussi débile que ça, non ?
Et les instituts de sondage, toujours si prompt à nous retranscrire l’opinion. Ne faut-il pas se poser la question de savoir s’ils sont des incompétents notoires ou des supplétifs électoraux des candidats ?
Pour ma part, je suis consterné par le fait, désormais évident, que la France et plus globalement cette Europe de la finance soient totalement soumises aux États-Unis et à son monde de la finance et des grandes entreprises qui nous dictent déjà leurs Lois et nous imposent leur vision, toute mercantile, du monde.
Ne vivons-nous pas, en France, un remake des élections américaines avec des primaires et une élection finale entre deux candidats que seule une très infime minorité de personnes souhaitent voir là ?
On peut quand même être rassuré de constater que le peuple américain a su garder une forme d’indépendance face au rouleau compresseur médiatique du monde de la finance, bien que j’ai du mal à comprendre que ce soit un milliardaire qui soit l’antithèse du monde de la finance…
Au-delà de toute l’agitation médiatique que nous sert le système financier mondial, je vous invite à ouvrir les yeux. L’élection de Trump ne changera pas grand-chose à ce monde pourri. Rappelez-vous, on nous avait prédit la fin de l’Angleterre après le Brexit. Aux dernières nouvelles, les Anglais vont très bien, merci pour eux. Finalement, la seule information qui vaille est celle que l’on ne nous dit pas. Serions-nous manipulés ?
Oui, nous le sommes, parce la démocratie représentative est un système corruptible qui arrange donc bien le monde de la finance. D’ailleurs, au regard du système de financement des campagnes électorales américaines, on pourrait légitimement se demander s’il y a un seul élu intègre indépendant dans ce pays qui dirige encore le monde.
Oui, nous le sommes parce qu’il est impossible d’avoir une connaissance approfondie de ce que vivent des peuples au-delà de nos frontières et que de se forger une opinion en se fiant à des articles de presse, c’est se précipiter au devant de désillusions sans fin. Occupons-nous de nous rendre heureux chez nous, en Alsace, et offrons ce bonheur aux autres. Que chaque peuple prenne son destin en main et vivent en paix et en harmonie avec le reste du monde et la planète et l’humanité s’en porteront bien mieux.
À nous d’imposer la démocratie directe en France, à défaut en Alsace, et de reprendre le contrôle de la finance en retirant aux banques la capacité de création monétaire qui est d’abord et avant tout un bien commun qui n’a pas à être privatisé. Au nom de quoi des entreprises privées peuvent-elles créer de la monnaie et avoir ainsi la possibilité de contrôler les plus grands médias du monde ?