Comprendre pourquoi nous en sommes-là

Comprendre pourquoi nous en sommes-là

De plus en plus de personnes, autour de moi, me contactent pour me demander comment j’ai pu prévoir la crise majeure qui vient nous frapper, comme si j’avais des dons de divination ou de voyance…

Rassurez-vous, rien de tout ça, car la crise qui arrive était aussi prévisible que 2 et 2 font 4… C’est juste une logique à capter. Et je précise de suite, que la pandémie du coronavirus n’est que le déclencheur, la petite secousse dans la table qui fait tomber le château de cartes… Sans le coronavirus, la crise serait arrivée de toute façon, la question était juste : quand ?

Alors, oui, il faut faire un tout petit effort pour comprendre les mécanismes qui font que le rendement, la productivité, etc. soient devenus la norme. Tout cela découle d’une seule et même stratégie des plus avides d’entres-nous à l’argent et au pouvoir qu’il procure, le pouvoir de l’ombre, bien supérieur à celui de ceux qui sont dans la lumière.

Pour être franc, c’est Seppi, un ami qui m’est cher, qui m’a demandé de faire un effort de pédagogie. Je ne suis cependant pas le spécialiste que beaucoup voient en moi, mais un citoyen averti parce qu’il a passé du temps à chercher l’information et à comprendre… et c’est à la portée de chacun de vous si vous êtes disposé à remplacer les séries de Netflix, qui ne vous enrichissent en rien, par quelques vidéos qui vous feront changer le regard que vous portez sur les choses… et sur votre banque.

Alors si vous voulez profiter du confinement en cours qui risque de durer encore un moment et de vous préparer à ne plus accepter l’inacceptable parce que vous aurez compris, je vous propose de vous former à travers des références littéraires et des vidéos que je trouve pertinentes.

Tout d’abord, merci à l’ami Gérard Foucher, l’un de ceux qui m’ont le plus appris, qui s’efforce de maintenir une base de lecture à jour :

https://gerardfoucher.com/wp-content/uploads/2019/09/Creation_Monetaire_Banques_Commerciales_Les_Preuves_V9.0-1.pdf

J’ai lu une grande partie de ces ouvrages. Je recommande notamment la lecture du livre de Maurice Allais :

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Crise_mondiale_d’aujourd’hui

Gérard Foucher a fait un « pitch » qui se lit très vite et que vous devez lire OBLIGATOIREMENT (3 min de votre temps).

https://gerardfoucher.com/wp-content/uploads/2012/12/Monnaie-dette-LePitch_3.pdf

Mais vous pouvez aussi lire 15 raisons qui devraient nous rendre attentifs à la question

https://onreprendlamain.eu/15-bonnes-raisons-de-sinteresser-de-pres-a-la-monnaie/

Modification du 18 juin 2020 : Je mets cette série d’articles de Valérie Bugault sur le Saker Francophone en ligne. Ils sont longs à lire, mais ils décrivent le mieux ce qui est dans doute en train d’arriver. Ils permettent de comprendre que les états n’ont plus réellement de sens, que le but de certains, c’est un gouvernement mondial avec une monnaie mondiale…

1 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-17-geopolitique-du-systeme-banques-centrales

2 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-27-geopolitique-du-libre-echange

3 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-37-geopolitique-de-loptimisation-fiscale

4 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-47-geopolitique-des-paradis-fiscaux

5 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-57-entreprise-bancaire-linstrument-juridique-du-desordre-politique-global

6 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-67-geopolitique-entreprise-capitalistique-12

7 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-67-geopolitique-entreprise-capitalistique-22

8 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-77-geopolitique-du-concept-de-propriete-privee-12

9 – https://lesakerfrancophone.fr/decryptage-du-systeme-economique-global-77-geopolitique-du-concept-de-propriete-privee-22

Restent les vidéos…

Tout d’abord, il y a la vidéo dans sa version longue de Gabriel Rabhi, le fils du célèbre Pierre Rabhi. Elle présente bien les choses au départ, ensuite il a une approche qu’il assume et avec laquelle je suis en phase.

Edit du 1er mai 2020. Je me dois de rajouter l’interview de Valérie Bugault qui est très éclairante. Dr en droit, cette dame a consacré de longues années d’étude à comprendre le mécanisme mondial en jeu et nous extirpe du brouillard en disant les choses clairement.

Viennent ensuite les vidéos de de Martouf le Synthéticien suisse, que j’apprécie beaucoup et que je vous classe par ordre, parce que sur YouTube ce n’est pas très clair…

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La vidéo ci-contre nécessite une connexion depuis un autre pays que la France… à vos VPN !

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Enfin, il y a le très bon travail de Benoit pour Solidarité et Progrès et sa série de “Il faut VRAIMENT que vous compreniez”. Je mets là aussi les vidéos par ordre pour vous simplifier la démarche

La partie consacrée à la création monétaire est très intéressante et vient bien préciser les explications de Martouf, ci-dessus.

Enfin, pour conclure, cette vidéo de Charles Sannat… Ceux qui auront encore de l’argent en banque après l’avoir vu seront comme ceux qui, alors qu’un tremblement de terre très fort se produit, restent dans leur maison pour voir si elle résiste…

Si vous souhaitez commenter, n’hésitez pas.

Peut-on encore ne se préoccuper que de soi ?

Peut-on encore ne se préoccuper que de soi ?

On l’aura tous remarqué : il devient de plus en plus pénible d’assurer le quotidien et de prendre le temps de vivre. Assez paradoxalement, le pays des 35 heures vit dans le stress et la mauvaise ambiance. Pourquoi ?

D’abord il y a les élus. Ils ont renoncé à leur mission par facilité et confort. Ce que le philosophe québécois Alain Deneault explique ainsi dans une interview du journal le Point du 16 janvier 2016, en réponse à une question qui évoquait un système qui exige avant tout de « jouer le jeu » :

Cette expression désormais courante est elle-même assez représentative du problème puisque pauvre sémantiquement. Elle comporte deux fois le même mot sous deux formes différentes. Mais, sous ses dehors ludiques, inoffensifs et enfantins, son sens est bien plus grave. Le jeu serait d’abord un ensemble de règles non écrites et de procédures usuelles quoique informelles auxquelles on doit se prêter si on compte arriver à ses fins. Cela passe essentiellement par certains rituels qui ne sont pas obligatoires, mais marquent un rapport de loyauté à un corps, au réseau. Mais le revers de ces mondanités — soirées, déjeuners, ronds de jambe et renvois d’ascenseur — est violent. On tue symboliquement pour punir un manque d’allégeance au réseau, dans des contextes qui laissent aux plus forts une grande place à l’arbitraire. En fin de compte, cela génère, sans que l’on y prenne garde, des institutions et des organisations corrompues au sens fort, au sens où les représentants d’institutions perdent souvent de vue ce qui les fonde en propre, au profit d’enjeux qui n’ont rien à voir avec leur bien-fondé social et historique. Et la médiocratie gagne du terrain.

Tout est dit. Le système se corrompt lui-même. Les nouveaux élus y entrent pleins de bonnes idées et avec une volonté d’imposer le changement et très vite ils se retrouvent soumis au système de peur qu’il ne les broie… La place est bien confortable quand même, et pas seulement financièrement, elle apporte aussi la reconnaissance, les invitations, les prises de parole en public et les applaudissements. Une place si confortable que l’on oublie vite ses certitudes et ses promesses. Serait-ce alors qu’il faille se résigner et accepter cette idée affreuse qu’à défaut de mieux, on va se concentrer sur sa petite vie personnelle et oublier que ceux qui décident sont au mieux des agneaux dociles, au pire, des corrompus ?

Mais il a une autre mécanique. Si nos élus n’assument pas et se plient à une volonté qui s’impose à eux, quelle est cette volonté, cette force, cette mécanique ?

Qu’est-ce qui fait que nous sommes soudain rentrés dans une course effrénée au gain de performance, à l’amélioration de la productivité, etc. ? Qu’est-ce qui nous fait courir comme des malades et renoncer à nos rêves, à nos passions, pour boucler les fins de mois ? Qu’est-ce qui nous emmène à penser que tout doit se mesurer à l’aune de l’argent ? Pourquoi l’argent est-il devenu la seule préoccupation de ce monde de fou ?

La réponse tient dans un changement majeur survenu dans les années 1970… Avant, la vie était différente, l’argent était un moyen et non pas une fin. Et puis, dans les années 1970, le système monétaire mondial a changé. On va nous expliquer que , le fait que beaucoup d’hommes politiques (les femmes étaient très rares à l’époque) soient des banquiers ou de futurs banquiers ne serait que pure coïncidence… Ça s’est fait dans un langage technique pour rendre la chose confuse au commun des mortels, même les journalistes n’y ont rien vu. La démarche a été bien organisée et de façon tellement insidieuse que seuls les auteurs du méfait savaient les bénéfices qu’ils allaient engranger… « La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! » écrivait Charles Baudelaire dans Le joueur généreux. Or, en supprimant l’adossement de la monnaie de référence (le dollar américain) à l’or, les États-Unis ont ouvert la porte au diable…

Le rêve d’un célèbre banquier s’est réalisé. Mayer Amshel Rothschild (1743-1812), le fondateur de la banque éponyme disait : « Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. ». Son rêve s’est réalisé : 90 % de notre monnaie, celle dite scripturale, est créée par les banquiers privés (on comprend mieux pourquoi ils veulent nous enlever la monnaie et les billets qui restent, eux, l’apanage des banques centrales). Et le mécanisme qui a transformé nos vies en course poursuite tient dans deux subtilités essentielles :

Toute la masse monétaire en circulation ne provient que des emprunts. Ça paraît incroyable à dire comme ça, mais tout l’argent en circulation, n’est que la somme des crédits faits par les banques à leurs clients ou à elles-mêmes. Quand les banquiers vous font un crédit, la somme qu’ils créditent à votre compte ne vient pas d’un de leur coffre, d’une autre banque ou de la banque centrale, comme on cherche à nous le faire croire : la banque crée cette somme ex nihilo (de nulle part). Dès lors, si tout le monde remboursait ses crédits… il n’y aurait plus d’argent dans l’économie. Et pourtant, il faudrait encore rembourser aux banques les intérêts des fameux crédits qu’elles vous on consentit. Vous l’aurez compris, la course à laquelle nous nous livrons tous, c’est pour récupérer l’argent des intérêts qu’il nous faut payer pour rembourser nos prêts.

Ceux qui n’ont pas de crédit auprès d’une banque pourraient se dire qu’ils ne sont pas concernés… et bien si. Le système est très bien pensé trop bien pensé. N’avez-vous jamais entendu parler de la dette publique ? Ça ne s’invente pas, c’est un ancien directeur de la banque Rothschild (qui aura réussi à placer deux de ces ex-salariés à la présidence de la France… entre autres) qui a modifié, en 1973, les statuts de la Banque de France (qui frappait monnaie jusqu’alors…) pour lui interdire de prêter à l’état à taux zéro. C’est ce qui explique que la dette française commence cette année-là. Le système est pernicieux, car on s’imagine que c’est l’état qui vit au-dessus de ses moyens et par la dette on arrive donc :

  • À privatiser le bien commun, comme les autoroutes, les barrages, ou la société de jeu qui rapporte tant…
  • À mettre la pression sur les fonctionnaires qui gagnent trop et donc à faire baisser les salaires dans le privé, puisque c’est plus ou moins ce qui faire référence.
  • À mettre de la rentabilité partout, même dans les hôpitaux, les soins aux personnes âgées, la sécurité, etc.
  • À obliger des gouvernements à ouvrir leurs frontières pour faire affluer des masses de migrants dont la conséquence sera de faire baisser les salaires.
  • À voter des lois qui permettent à des travailleurs détachés de pays déjà soumis à venir travailler chez nous pour trois fois rien.
  • À durcir les lois pour imposer de plus en plus de contraintes qui nous obligent de plus en plus à passer par de grosses multinationales pour nous mettre en règle… etc.

Et qui peut racheter les bijoux de la famille ? Qui peut augmenter la rentabilité des sociétés en faisant baisser les salaires ? Qui encaisse les intérêts de la dette publique que nous payons par nos impôts chaque année ?

Vous l’aurez compris, c’est une caste de nantis, de très très riches qui tirent dans l’ombre les ficelles des marionnettes du monde qui nous gouvernent. Rassurez-vous, eux, n’ont pas de soucis de fin de mois.

Pourquoi commence-t-on a en entendre parler ? Parce que le système est mortifère et exponentiel. Il va en s’accélérant et nous arrivons à la fin du cycle, la phase où les écarts commencent à se voir. Les riches sont de plus en riche et les pauvres de plus en plus nombreux, la classe moyenne ayant tendance disparaître pour laisser la place à un monde scindé en deux catégories : quelques riches et une immense majorité de pauvres.

Voilà, triste réalité du monde dans lequel nous vivons. J’oubliais : de plus en plus de spécialistes pensent que le clash final sera pour très bientôt.

Mais pour l’heure, saluons le printemps, car, s’il est un combat que l’homme ne gagnera pas, c’est celui contre la nature. Elle sera encore là dans 100 000 ans. L’homme…, c’est moins sûr.

 

 

2017 sera la première année d’un nouveau cycle !

2017 sera la première année d’un nouveau cycle !

Quel que soit l’angle sous lequel on regarde ce passage d’année, le changement à venir semble évident.

Les numérologues vous feront remarquer que le total des chiffres de l’année 2016 fait 9 (2 +0 +1 +6=9) et que 2017 fait 10. Le chiffre neuf (9) étant celui de la fin du cycle, le un (1) marquant le début d’un nouveau cycle. (suite…)

Bons baisers de Fort de France !

Bons baisers de Fort de France !

Ce matin, non, je vous arrête de suite, aucun lapin n’a tué de chasseur, je vais vous parler d’une chanson. Une chanson, ça n’a l’air de rien, encore moins quand il s’agit d’une chanson de Noël que mes filles doivent apprendre à l’école. (suite…)

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